Les faux documents envahissent tous les domaines d’activités humaines et touchent de plus en plus de collectifs et de particuliers.
L’accès au numérique, aux systèmes d’impression bon marché et aux outils de traitement d’images permet à n’importe qui de fabriquer un faux et de manipuler un vrai à volonté, avec plus ou moins de succès.
L’article 441.1 du Code pénal défini le faux et l’usage d’un faux comme toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie, par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques.
Mais un document peut être altéré ou crée à neuf sur papier ou au format numérique, ce qui nécessite souvent le concours de compétences bien particulières pour les déceler.
Dans le cadre d’une falsification numérique, on fait appel des informaticiens.
Lorsqu’un document physique est à l’origine de la falsification, même s’il a été numérisé par la suite, c’est l’expert judiciaire en écritures et documents le plus compétent, habituellement appelé expert graphologue, puisqu’il s’agit d’un technicien normalement formé aux nouvelles technologies de falsification et de contrefaçon de documents.
Par ailleurs, il est formé aussi au niveau graphologique, devenant l’expert compétent dans le cadre d’une éventuelle authentification de graphies.