Depuis sa découverte en 1940, le CBD n’a cessé de gagner en popularité. Cette substance active du cannabis possède en effet de nombreuses vertus thérapeutiques. Mais savez-vous qu’il existe une autre cannabinoïde qui présente de nombreux intérêts pour l’organisme ? Il s’agit du CBG ou cannabigérol. D’où vient-il ? Qu’est-ce qui le différencie du CBD ? Tout ce qu’il y a à savoir se trouve dans cet article.
Le CBG : tout ce qu’il faut savoir
Tout comme le THC et le CBD, le CBG est aussi une molécule du chanvre. Malgré le fait qu’il ne soit plus populaire que les deux autres, il faut savoir que le cannabigérol est le précurseur des cannabinoïdes. Le CBG provient du CBGA, sa version acide. Pendant la période de développement du cannabis, la totalité du CBGA se transforme en THCA et en CBDA. Lors de la récolte des plantes, il ne reste plus que 1% de CBG. Néanmoins, de nombreuses études ont affirmé que ce dernier présente de nombreux avantages. Tout comme le THC et le CBD, cette molécule a également une grande importance. Si le THC se lie au récepteur CB1 (cerveau), le CBG quant à lui s’associe aux récepteurs CB2 (intestin – système nerveux et tissus conjonctifs).
Les avantages de l’usage du cannabigérol
Tout comme le CBD, le CBG ne provoque pas d’effet psychotrope. On peut donc le consommer légalement. Au début des années 1990, de nombreux chercheurs ont essayé de traiter le glaucome avec du CBG. Lors des essais, le produit a en effet réduit la pression intraoculaire. Il est donc probable que le CBG peut guérir cette maladie. Récemment, des études ont aussi affirmé que le CBG est très efficace pour lutter contre les maladies inflammatoires, notamment celles de l’intestin. Effectivement, la prise de CBF diminue la production d’oxyde nitrique. Il amoindrit de ce fait la colite murine. Enfin, il joue un rôle important dans la lutte contre les maladies neurodégénératives comme la maladie de Huntington.